Coup de théâtre chez un fournisseur de l’AP-HP : un butin médicamenteux d’un million d’euros s’envole !
En plein cœur des Hauts-de-Seine, l’incroyable est survenu : un vol audacieux de médicaments d’une valeur d’un million d’euros a secoué Nanterre. L’adresse du délit ? Les locaux même du prestataire de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). L’affaire, digne d’un scénario de film policier, a déclenché une enquête menée tambour battant par le parquet de Nanterre, mais toujours pas de suspects à l’horizon. Plongée au cœur d’une affaire qui interroge sur la sécurité des sites sensibles de notre système de santé.
D’autres produits ont été extraits de leur chambre froide
Le vol, réalisé sans effraction apparente, s’est produit aux premières heures de la journée dans l’enceinte de l’Agence générale des équipements et produits de santé (AGEPS). Des cartons remplis de médicaments précieux, en grande majorité des anticancéreux, ont disparu, et d’autres produits ont été extraits de leur chambre froide, les rendant ainsi hors d’usage.
Face à cet acte, un agent de sécurité s’est retrouvé nez à nez avec un individu « cagoulé et ganté ». Sa tentative d’interception fut vaine, et l’alerte à la police n’a pas été donnée assez tôt pour permettre une intervention rapide. Les faits ont été confirmés par une source policière, mentionnant également que les locaux étaient pourvus d’un système de vidéosurveillance.
Un acteur incontournable du dispositif de santé publique
L’AP-HP, confrontée à cette « suspicion de vol », s’est retranchée derrière le secret de l’enquête, refusant tout commentaire pour le moment. Toutefois, l’institution a tenu à rassurer sur un point : l’incident n’affectera pas la prise en charge des patients. Cette précision est essentielle quand on connaît la valeur des médicaments dérobés et leur importance dans le traitement de maladies graves.
L’AGEPS, un acteur incontournable du dispositif de santé publique, se retrouve donc au cœur d’une affaire soulignant les vulnérabilités potentielles de la chaîne d’approvisionnement hospitalière.
Pour l’heure, les investigations se poursuivent, la police judiciaire des Hauts-de-Seine ayant pris le relais. La collecte des enregistrements vidéo et les témoignages seront cruciaux pour faire la lumière sur cette affaire qui laisse de nombreuses questions en suspens : Comment les voleurs ont-ils procédé sans effraction ? Quelle faille de sécurité a été exploitée ? Quel sera l’impact à plus long terme sur l’approvisionnement en médicaments ?